Garoua-Boulaï tient son nom de son hospitalité. En effet, c’est en remerciant le Chef MBOULAÏ qui leur avait donné un repas copieux que les porteurs qui accompagnaient des colons Français dirent «Mi Garwa-Mboulaï» qui signifie en français littéral que « nous sommes rassasiés MBOULAÏ ». C’est à partir de cette expression que les colons donnèrent un nom pour identifier cette localité.
La commune de Garoua-Boulaï a été créée en 1977 et est administrée par un Conseil Municipal que préside un Maire élu pour un mandat de cinq (05) ans parmi les vingt-cinq (25) membres dudit Conseil.
Relevons toutefois qu’à la fin du 19e siècle et au début du 20e siècle, Garoua-Boulaï va connaitre un grand mouvement des populations dont la cause serait : le conflit entre les leaders des clans. La recherche de meilleures conditions d’existence (terres agricoles fertiles, les meilleurs pâturages et zones de chasse, le rapprochement des infrastructures comme les centres de santé, les marchés ou la route).
Ce flux des populations aboutira par la création des nombreuses agglomérations c’est ici l’exemple de NYAMBAKA MBOULAÏ vers l’Adamaoua. C’est sur les conseils de l’administration coloniale que le Chef MBOULAÏ ramena ses populations sur le site actuel, convaincu des opportunités qu’allaient porter l’ouverture des routes reliant non seulement le nord et le sud du Cameroun mais aussi le Cameroun à la République Centrafricaine, ce qui faisait de Garoua-Boulaï un grand carrefour. Ce mouvement des populations donnera l’actuelle configuration sociodémographique de la ville de Garoua-Boulaï.
